Comme des larmes sous la pluie - V. Biefnot
Publié le 23 Juin 2014
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Écrivain à succès, Simon Bersic ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme et vit reclus avec son fils. Sa rencontre avec Naëlle va-t-elle lui offrir une seconde chance ? Naëlle, magnifique et mystérieuse, qui lui échappe et qu’il finira par apprivoiser. Lorsque les amants se retrouvent au cœur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique, Simon va devoir affronter l'insupportable. Implacable scénario, entrecoupé d'énigmatiques séquences où une petite voix enfantine s'élève dans la nuit, recouvrant le récit d'un voile d'ombre, Comme des larmes sous la pluie est un étourdissant thriller amoureux.
Après avoir savouré « Là où la lumière se pose », je suis donc revenue aux origines de l’histoire qui unit Simon et Naëlle.
Ce bouquin est une plongée au cœur de ce qu’il y a de plus noir chez l’être humain mais aussi une plongée au cœur de ce qu’il y a de meilleur. Le bien côtoie constamment le mal comme pour le contrebalancer, comme pour permettre aux personnages de ne pas étouffer dans ce qui les englue et les absorbe.
L’auteure découpe intelligemment sont texte afin de lui donner le rythme soutenu d’un très bon « page turner ». Sa plume laisse passer tout un éventail d’émotions. Le tout tiens en haleine et surprend tant par la qualité que par les révélations qui sont faites dans le récit, le tout forme un récit écrit avec le cœur et les tripes, un récit écrit par une passionnée, et cela se sent.
J’avoue avoir « fauté » et lu en premier le tome 3. Pourquoi ? Parce que c’est ce troisième opus qui m’a fait découvrir la plume de Véronique, poussée par l’envie de retrouver pour quelques lignes Emiliana et les autres personnages du si beau « Aux anges », et poussée par la curiosité de voir comment s’orchestrait ce « cross over » (pour rappel : la complicité qui unit Véronique Biefnot et Francis Danemark les a amené jusqu’à envoyer leurs personnages respectifs se ballader dans les lignes de l’autre). Pour une fois, ma curiosité fut récompensée par la découverte d’un autre talent belge. Si je reparle de « Là où la lumière se pose » (car c’est son nom), c’est tout simplement pour signaler que bien que constituant une trilogie, ils peuvent se lire aisément « séparément », l’histoire n’en souffre pas.
Merci à Véronique de m’avoir si gentiment offert ses deux premiers bouquins lors de notre rencontre. Merci de m’avoir réembarquée au début de cette histoire atypique qu’elle celle de Naëlle et Simon. Un très bon / beau moment de lecture en perspective pour celui qui voudrait partir à l’assaut de la série !